vendredi 6 octobre 2017

RAPPORT D'ACTIVITE 2016/21017 R. PACCOT

RAPPORT D’ACTIVITE 2016/2017 DU CONVIVIUM SLOW FOOD VD



Excusés : quelques excusés
1.- 7/8mai 2016  Marie-Claire et des membres du comité participent au premier Marché Bio de Moudon

2.- dimanche 2 juillet 2016 Visite commentée de l’huilerie artisanale de Sévery

3.- dimanche 27 août 2016 A TAVOLA Bâle
-       Voyage en train des membres du Comité, repas, conférences et ateliers

4.- dimanche 11 sept 2016, Marché d’automne romand ProSpecieRara à Sauvablin,
-       Une équipe du convivium Slow Food Vaud, sous la direction experte de Marie-Claire, y a tenu un stand sous le couvert de la grande place cette année (travaux du lac)

5.- dimanche 25 sept 2016, à Prangins :
-       Atelier culinaire en partenariat avec Bernard Messerli et les légumes du jardin. Nicole et Yvan présentent le concept Slow Food aux participants tout en concoctant des bouchées avec les trésors du jardin de Prangins : légumes rares et oubliés (chervis, salsifis etc.) et l’aide de Nicole

-        
6.- Dimanche 2 oct Visite du verger RETRO POMMES à Aclens
-       Très agréable et passionnante sortie commentée et dégusatation de nombreuses espèces… Magnifique dégustation de tartes au divers vins cuits et cougnardes et autres petits plaisirs…



7.- 24 janvier et 28 fév. 2017 Atelier-souper poissons du Lac à La Pomme de Pin, Lausanne
-       Gros succès pour ce bel événement (2e soirée organisée)
-       Henry Daniel Champier et son épouse font une présentation centrée l’activité de pêcheur du lac.
-       Le chef de la Pomme de Pin, Georges Croset avait concocté un joli menu centré sur les poissons rares… (cf Menus – roll mops de gardon…)


8.- 28 avril 2017  3e Nuit du Boutefas
- Grand succès de cette troisième soirée (et non seconde !) avec 180 convives ; présence de la sympathique et enjouée conseillère d’Etat N. Gorite, de Brand, de l’humoriste Recrosio et du président de Lausanne à table, Philippe Ligron.

9.- 30 mars 2017  Rurality, City Pully
- Projection du très beau film Paysan et participation à la Table Ronde en tant que président de Slow Food Vaud (présence de Sandra9

9.- 30 avril 2017  présence au Salon du Livre de Genève
10.- 21 mai 2017  Rendez-vous au Jardin, cuisine avec des migrants de l’EVAM
partenariat Slow Food et l'EVAM

11.- 18 juin 2017  Prangins avec B. Messerli : dégustation de produits du Jardin



12.- 25 juin 2017  Cuisine plantes sauvages (MC)
13.- 2 juillet  2017  Prangins avec B. Messerli : dégustation de produits du Jardin avec l'appui de J.-M. Imhof (SF Ge)
14- 6 août  2017  Prangins avec B. Messerli : dégustation de produits du Jardin avec l'appui de Brigitte



15.- 6 septembre  2017  Prangins avec Messerli : dégustation de produits du Jardin
16.- 21 septembre  2017  Déjeuner sur l’Herbe à Prangins


10.- 3 assemblées des présidents
-       Shaffhouse : samedi 26 nov 16 visite du couvent et futur Centre…
-       Le Châble VS : samedi 11 fev 17

-       Lausanne: samedi 29 avril 17





PRANGINS: DéJEUNER SUR L'HERBE





POMME DE PIN - REPAS POISSONS DU LAC H.-D. CHAMPIER, CLARAINS






3e NUIT DU BOUTEFAS 2017














Diagonales, magazine romand de la santé mentale

Article de Jessica Richard, rédactrice

Un escargot qui vous veut du bien

Manger n’est pas qu’une affaire de faim. Au cœur de l’assiette, les valeurs nutritionnelles et émotionnelles des aliments s’entremêlent. De la fourchette aux synapses, la manière de s’alimenter influe sur le corps mais aussi sur le moral. Dans son désir de dresser le plaisir, les bons produits et l’éthique au centre de la table, le mouvement Slow Food serait bon pour la tête.

«Mangez cinq fruits et légumes par jour». Selon une étude récente de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire, les Suisses ne seraient que 13% à suivre cette recommandation. De quoi coller un malus à la majorité de la population. «Depuis trente ans, on nous impose les mêmes messages, mais les gens ne mangent pas mieux. Il faut arrêter de nous culpabiliser!» explique Jannick Grin, diététicienne à Pully. Même topo du côté des régimes, cures détox et autres super-aliments tous détenteurs de la recette santé miracle. Ces injonctions au bien-être, souvent contradictoires, déroutent. Au final, se nourrir devient synonyme d’angoisse, sur fond de culpabilité, au détriment de la dimension hédonique de la nourriture. Le plaisir, voilà le grand laissé-pour-compte des diktats du bien manger.

Au travers de sa devise «bon, propre et juste», Slow Food propose une voie vers une alimentation saine et heureuse. Né en 1986, en réaction au gaspillage alimentaire et à l’explosion des fast food, ce mouvement d’origine italienne prône un retour à la terre et remet la convivialité au menu. Trente ans de lutte pour l’écogastronomie et l’ater-consommation plus tard, l’association qui a érigé l’escargot en emblème, réjouit les palais de plus de 100 000 gourmands d’une centaine de pays, dont la Suisse. Au-delà de leur culte du goût et de leur amour du terroir, les adeptes du ralentissement militent pour le droit au plaisir, reconnectés au(x) sens et à la conscience des aliments.

De la bouche à l’humeur
Slow Food fait de l’alimentation le nerf de ses combats envers le vivant quel qu’il soit. Salubrité de l’eau, de l’air, lutte contre la faim et contre la maltraitance humaine et animale, sauvegarde de la biodiversité, et préservation de la fertilité des sols; tout passe par la production et la consommation de la nourriture. En ligne de mire: l’industrie agro-alimentaire. Mise au banc des accusés, elle endosse la responsabilité d’une grande partie du gaspillage des ressources naturelles, mais aussi du gaspillage de notre santé physique et mentale. La nourriture globalisée plomberait nos artères et le moral.

«Ce que l’on consomme influence notre santé mentale, rappelle Jannick Grin. Par exemple, notre corps ne fabrique pas certains acides aminés essentiels responsables de la synthèse de la sérotonine, surnommée l’hormone du bien-être. . S’alimenter local en favorisant les produits frais tel que le préconise Slow Food serait plus intéressant pour un apport  en vitamines optimal.
En plus des effets sur notre métabolisme, les choix alimentaires affectent l’humeur: «La nourriture détient un fort pouvoir psychologique via les affects qu’elle provoque.» Cette symbolique des aliments s’avère capitale pour le bien-être physique et psychique de l’individu. «Lorsque l’on partage un repas, dans un contexte agréable et que nous dégustons en prenant notre temps, nos intestins, truffés de connexions nerveuses, fonctionneront mieux. Aussi, « manger en accord avec nos valeurs affecte positivement notre santé mentale. En d’autres termes, cette attitude contenterait les deux cerveaux: la tête et le ventre – qui, selon de récentes études, contient 200 millions de neurones et produit 95% de la sérotonine.

Du sens plein le palais
«Au travers de nos valeurs, nous conférons une signification à notre alimentation. Il ne faut pas oublier que nous mangeons du sens et que nous sommes incapables d’avaler quelque chose qui n’en a pas.» Yvan Schneider, président du convivium Slow Food Vaud se passionne pour les représentations culturelles du contenu des assiettes à travers le monde. «Pourquoi les sociétés font certains choix parmi les aliments comestibles? Quels tabous existent ici et ailleurs? Ce n’est pas une affaire de rationalité.» Il cite en exemple la fondue au fromage. Cette hérésie diététique s’avère bonne pour le moral en vertu de sa dose de convivialité.

Dans cette optique, Slow Food entend façonner un rapport plus authentique à l’alimentation en redonnant aux gens le plaisir de manger. Un plaisir ébranlé par les scandales alimentaires responsables de la fragilisation du lien de confiance entre les consommateurs et la grande distribution. À cette crise symbolique, s’ajoutent les enjeux climatiques et économiques de la nourriture de demain. Résultat: sélectionner des carottes pour le repas du soir ne se résume plus uniquement à une question d’envie mais devient un véritable casse-tête.

Décélérer pour s’émerveiller
En réponse à l’angoisse face au manque de transparence de l’industrie agro-alimentaire, Slow Food mise sur les circuits courts, les produits régionaux et le rapport direct à la terre. «Avoir conscience de l’histoire des aliments et de l’identité de leurs producteurs est bon pour la tête», explique Timothée Olivier, membre du comité Slow Food Vaud et de Slow Food Youth. À 25 ans, cet historien fait de sa lucidité une force. «Même si j’ai perdu de mon innocence en découvrant la production de tomates en Andalousie, j’ai réussi à développer une sérénité consciente de ce que je mange.» Un apaisement qu’il partage avec autrui. «Toucher, goûter et découvrir une nouvelle variété de pomme avec quelqu’un fait du bien à soi et à l’autre.» Un plaisir doublé d’émerveillement: «J’étais halluciné en découvrant des noix violettes il y a quelque temps! Tous nos sens s’ouvrent lors de ces explorations gustatives.»

Un brin utopiste Slow Food? Sûrement. «Peut-être prônons-nous également une certaine évidence, sourit Yvan Schneider, mais nous croyons en les bienfaits pour le corps et l’esprit d’une nourriture plus proche de l’humain et de la nature.» Le réenchantement du monde passerait-il par celui de l’assiette? Lucide sur l’impossibilité pour certains de manger Slow Food, il précise que le mouvement n’est pas moralisateur: «C’est un état d’esprit que nous prônons, chacun fait comme il peut. Nous sommes également pour la biodiversité des mangeurs!»

En novembre dernier, le Conseil Fédéral a recommandé le rejet de l’initiative populaire des Verts «Pour des denrées alimentaires saines et produites dans des conditions équitables et écologiques» sans contre-projet, un texte soutenu par Slow Food. Pas de quoi décourager le président du convivium vaudois: «Donner l’exemple, faire envie et plaisir au travers de nos actions, c’est déjà quelque chose.» Des petites miettes pour un changement durable.

Jessica Richard


9 MAI 2017 LAB PRILLY - PARTICIPATION



22 NOV. 2016 
Congrès Tais-toi et mange, Paris - Avec J.-P. Poulain et C. Fischler



PRANGINS août 17







21 septembre
DEJEUNER SUR L'HERBE AU CHATEAU DE PRANGINS







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