Excusés :
quelques excusés
1.- 7/8mai 2016 Marie-Claire
et des membres du comité participent au premier Marché Bio de Moudon
2.- dimanche 2 juillet 2016 Visite commentée de
l’huilerie artisanale de Sévery
3.- dimanche 27 août 2016 A TAVOLA Bâle
-
Voyage
en train des membres du Comité, repas, conférences et ateliers
4.- dimanche 11 sept 2016, Marché
d’automne romand ProSpecieRara à Sauvablin,
- Une équipe du convivium Slow Food Vaud, sous la direction experte de
Marie-Claire, y a tenu un stand sous le couvert de la grande place cette année (travaux
du lac)
5.- dimanche 25 sept 2016, à
Prangins :
- Atelier culinaire en partenariat avec Bernard
Messerli et les légumes du jardin. Nicole et Yvan présentent le concept Slow
Food aux participants tout en concoctant des bouchées avec les trésors du jardin
de Prangins : légumes rares et oubliés (chervis, salsifis etc.) et l’aide de Nicole
-
6.- Dimanche 2 oct Visite
du verger RETRO POMMES à Aclens
7.- 24 janvier et 28 fév. 2017 Atelier-souper
poissons du Lac à La Pomme de Pin,
Lausanne
- Gros succès pour ce bel événement (2e
soirée organisée)
- Henry Daniel Champier et son épouse
font une présentation centrée l’activité de pêcheur du lac.
- Le chef de la Pomme de Pin, Georges
Croset avait concocté un joli menu centré sur les poissons rares… (cf Menus –
roll mops de gardon…)
8.- 28 avril 2017 3e Nuit du Boutefas
- Grand succès de cette troisième soirée (et non
seconde !) avec 180 convives ; présence de la sympathique et enjouée
conseillère d’Etat N. Gorite, de Brand, de l’humoriste Recrosio et du président
de Lausanne à table, Philippe Ligron.
9.- 30 mars 2017 Rurality, City Pully
- Projection
du très beau film Paysan et participation à la Table Ronde en tant que
président de Slow Food Vaud (présence de Sandra9
9.- 30 avril 2017 présence au Salon du Livre de Genève
10.- 21 mai 2017 Rendez-vous au Jardin, cuisine avec des
migrants de l’EVAM
partenariat Slow Food et l'EVAM
12.- 25 juin 2017 Cuisine plantes sauvages (MC)
13.- 2 juillet
2017 Prangins avec B. Messerli : dégustation de produits du Jardin avec l'appui de J.-M. Imhof (SF Ge)
14- 6 août
2017 Prangins avec B. Messerli : dégustation de produits du Jardin avec l'appui de Brigitte
15.- 6 septembre
2017 Prangins avec
Messerli : dégustation de produits du Jardin
10.- 3 assemblées des présidents
- Shaffhouse : samedi 26 nov 16 visite du
couvent et futur Centre…
- Le Châble VS : samedi 11 fev 17
- Lausanne: samedi 29 avril 17
PRANGINS: DéJEUNER SUR L'HERBE
POMME DE PIN - REPAS POISSONS DU LAC H.-D. CHAMPIER, CLARAINS
3e NUIT DU BOUTEFAS 2017
Diagonales, magazine romand de la santé mentale
Article de Jessica Richard, rédactrice
Un escargot qui vous veut
du bien
Manger n’est pas qu’une
affaire de faim. Au cœur de l’assiette, les valeurs nutritionnelles et
émotionnelles des aliments s’entremêlent. De la fourchette aux synapses, la
manière de s’alimenter influe sur le corps mais aussi sur le moral. Dans son
désir de dresser le plaisir, les bons produits et l’éthique au centre de la
table, le mouvement Slow Food serait bon pour la tête.
«Mangez cinq fruits et légumes par
jour». Selon une étude récente de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire,
les Suisses ne seraient que 13% à suivre cette recommandation. De quoi coller
un malus à la majorité de la population. «Depuis trente ans, on nous impose les
mêmes messages, mais les gens ne mangent pas mieux. Il faut arrêter de nous culpabiliser!»
explique Jannick Grin, diététicienne à Pully. Même topo du côté des régimes,
cures détox et autres super-aliments tous détenteurs de la recette santé
miracle. Ces injonctions au bien-être, souvent contradictoires, déroutent. Au
final, se nourrir devient synonyme d’angoisse, sur fond de culpabilité, au
détriment de la dimension hédonique de la nourriture. Le plaisir, voilà le
grand laissé-pour-compte des diktats du bien manger.
Au travers de sa devise «bon,
propre et juste», Slow Food propose une voie vers une alimentation saine et
heureuse. Né en 1986, en réaction au gaspillage alimentaire et à l’explosion
des fast food, ce mouvement d’origine
italienne prône un retour à la terre et remet la convivialité au menu. Trente
ans de lutte pour l’écogastronomie et l’ater-consommation plus tard,
l’association qui a érigé l’escargot en emblème, réjouit les palais de plus de
100 000 gourmands d’une centaine de pays, dont la Suisse. Au-delà de leur
culte du goût et de leur amour du terroir, les adeptes du ralentissement
militent pour le droit au plaisir, reconnectés au(x) sens et à la conscience
des aliments.
De la bouche à l’humeur
Slow Food fait de l’alimentation
le nerf de ses combats envers le vivant quel qu’il soit. Salubrité de l’eau, de
l’air, lutte contre la faim et contre la maltraitance humaine et animale,
sauvegarde de la biodiversité, et préservation de la fertilité des sols; tout
passe par la production et la consommation de la nourriture. En ligne de mire:
l’industrie agro-alimentaire. Mise au banc des accusés, elle endosse la
responsabilité d’une grande partie du gaspillage des ressources naturelles,
mais aussi du gaspillage de notre santé physique et mentale. La nourriture
globalisée plomberait nos artères et le moral.
«Ce que l’on consomme influence
notre santé mentale, rappelle Jannick Grin. Par exemple, notre corps ne
fabrique pas certains acides aminés essentiels responsables de la synthèse de
la sérotonine, surnommée l’hormone du bien-être. . S’alimenter local en
favorisant les produits frais tel que le préconise Slow Food serait plus
intéressant pour un apport en vitamines
optimal.
En plus des effets sur notre
métabolisme, les choix alimentaires affectent l’humeur: «La nourriture
détient un fort pouvoir psychologique via les affects qu’elle provoque.» Cette
symbolique des aliments s’avère capitale pour le bien-être physique et
psychique de l’individu. «Lorsque l’on partage un repas, dans un contexte
agréable et que nous dégustons en prenant notre temps, nos intestins, truffés
de connexions nerveuses, fonctionneront mieux. Aussi, « manger en accord
avec nos valeurs affecte positivement notre santé mentale. En d’autres termes, cette
attitude contenterait les deux cerveaux: la tête et le ventre – qui, selon de
récentes études, contient 200 millions de neurones et produit 95% de la
sérotonine.
Du sens plein le palais
«Au travers de nos valeurs, nous
conférons une signification à notre alimentation. Il ne faut pas oublier que
nous mangeons du sens et que nous sommes incapables d’avaler quelque chose qui
n’en a pas.» Yvan Schneider, président du convivium Slow Food Vaud se passionne
pour les représentations culturelles du contenu des assiettes à travers le
monde. «Pourquoi les sociétés font certains choix parmi les aliments
comestibles? Quels tabous existent ici et ailleurs? Ce n’est pas une affaire de
rationalité.» Il cite en exemple la fondue au fromage. Cette hérésie diététique
s’avère bonne pour le moral en vertu de sa dose de convivialité.
Dans cette optique, Slow Food
entend façonner un rapport plus authentique à l’alimentation en redonnant aux
gens le plaisir de manger. Un plaisir ébranlé par les scandales alimentaires
responsables de la fragilisation du lien de confiance entre les consommateurs
et la grande distribution. À cette crise symbolique, s’ajoutent les enjeux
climatiques et économiques de la nourriture de demain. Résultat: sélectionner
des carottes pour le repas du soir ne se résume plus uniquement à une question
d’envie mais devient un véritable casse-tête.
Décélérer pour s’émerveiller
En réponse à l’angoisse face au
manque de transparence de l’industrie agro-alimentaire, Slow Food mise sur les
circuits courts, les produits régionaux et le rapport direct à la terre. «Avoir
conscience de l’histoire des aliments et de l’identité de leurs producteurs est
bon pour la tête», explique Timothée Olivier, membre du comité Slow Food Vaud
et de Slow Food Youth. À 25 ans, cet historien fait de sa lucidité une force.
«Même si j’ai perdu de mon innocence en découvrant la production de tomates en
Andalousie, j’ai réussi à développer une sérénité consciente de ce que je
mange.» Un apaisement qu’il partage avec autrui. «Toucher, goûter et découvrir
une nouvelle variété de pomme avec quelqu’un fait du bien à soi et à l’autre.»
Un plaisir doublé d’émerveillement: «J’étais halluciné en découvrant des
noix violettes il y a quelque temps! Tous nos sens s’ouvrent lors de
ces explorations gustatives.»
Un brin utopiste Slow Food?
Sûrement. «Peut-être prônons-nous également une certaine évidence, sourit Yvan
Schneider, mais nous croyons en les bienfaits pour le corps et l’esprit d’une
nourriture plus proche de l’humain et de la nature.» Le réenchantement du monde
passerait-il par celui de l’assiette? Lucide sur l’impossibilité pour certains
de manger Slow Food, il précise que le mouvement n’est pas moralisateur: «C’est
un état d’esprit que nous prônons, chacun fait comme il peut. Nous sommes
également pour la biodiversité des mangeurs!»
En novembre dernier, le Conseil
Fédéral a recommandé le rejet de l’initiative populaire des Verts «Pour des denrées alimentaires saines et produites dans des conditions
équitables et écologiques» sans contre-projet, un texte soutenu par Slow Food.
Pas de quoi décourager le président du convivium vaudois: «Donner l’exemple,
faire envie et plaisir au travers de nos actions, c’est déjà quelque chose.»
Des petites miettes pour un changement durable.
Jessica
Richard
9 MAI 2017 LAB PRILLY - PARTICIPATION
9 MAI 2017 LAB PRILLY - PARTICIPATION
22 NOV. 2016
Congrès Tais-toi et mange, Paris - Avec J.-P. Poulain et C. Fischler
PRANGINS août 17
21 septembre
DEJEUNER SUR L'HERBE AU CHATEAU DE PRANGINS
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